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Le coup d’envoi des examens du Brevet  d’enseignement moyen (BEM) a été donné hier  matin, à travers le territoire national, pour plus de 630.000 élèves qui aspirent à accéder au  palier du secondaire.

Ils ne sont pas moins de 631.395 élèves concernés par les examens de la session 2019 et dont les résultats seront annoncés le 1er juillet, soit une hausse de 5.25 % par rapport à l’année écoulée qui avait enregistré 595.865 candidats, selon les données du ministère de l’Education nationale. Les élèves qui obtiendront une moyenne égale ou supérieure à 10/20 à cet  examen seront automatiquement admis en première année secondaire, ainsi que ceux dont l’addition de la moyenne obtenue au BEM et de la moyenne annuelle de l’évaluation continue est égale à 10/20. Selon les assurances du premier responsable du secteur de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, « toutes les mesures » ont été prises pour assurer le bon déroulement de ces épreuves, citant, entre autres, les  brouilleurs mis à la disposition des annexes de l’Office national des Examens et Concours (ONEC) par le ministère de la Défense nationale (MDN) afin de lutter contre le phénomène de la fraude, l’interdiction de toute tentative de fuite de sujets par voie électronique, le dépôt des téléphones portables et de tout moyen de communication à l’entrée des centres d’examen ainsi que la garantie du transport des candidats résidants dans des zones  enclavées, au niveau de chaque wilaya. L’ouverture des centres de déroulement est prévue à 7h30, tandis que l’entrée des candidats se fera à 8h00, sachant que tout retardataire a la possibilité d’accéder au centre d’examen entre 8h00 et 8h30, avec inscription de son nom sur le registre réservé aux retardataires et qu’au-delà de cette heure (8h30), l’accès au centre est « formellement interdit ». Des dispositions prévues pour empêcher la publication des sujets via les  réseaux sociaux et qui sont également applicables lors des épreuves de l’après-midi qui débuteront à 15H00 alors que l’ouverture des centres d’examen est prévue à 14H30. Afin d’éviter les retards le jour J, les parents des candidats ont été priés de repérer, à l’avance, les centres d’examen. De même qu’à sensibiliser leurs enfants candidats aux sanctions encourues en cas de fraude. Par ailleurs, et afin de sécuriser les 11.937 centres d’examens de fin d’année des trois cycles (primaire, moyen et secondaire), la Direction  générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mobilisé 62.714 agents à travers le territoire national, lesquels se déploieront en particulier au niveau des périmètres extérieurs de ces centres. De même qu’ils assureront l’escorte et la sécurisation du transport ainsi que la distribution des sujets d’examen à travers tous les centres et l’acheminement des copies vers les centres de collecte. De son côté, le Commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial encadrant le déroulement des examens à  travers un Plan spécial applicable au niveau des territoires de sa compétence et prévoyant tout autant l’escorte et la protection de l’opération de distribution des sujets d’examens, à partir des directions d’éducation jusqu’aux centres d’examens ainsi que la garantie de la protection et de l’escorte des sujets acheminés par avion et d’autres mesures d’accompagnement. Le taux de réussite à l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM) avait atteint 56,88% en 2018.

Les candidats sereins

 

Les épreuves du premier jour de l’examen du  Brevet d’enseignement moyen (BEM) se sont déroulées normalement et dans le  calme à travers tous les centres répartis sur le territoire national, où 631.395 élèves étaient attendus pour passer cet examen dont les résultats  seront annoncés le 1er juillet. La session 2019 enregistre une augmentation de 5,25 % du nombre de candidats par rapport à l’année écoulée qui avait vu 595.865 élèves   convoqués pour cet examen, selon les données du ministère de l’Education nationale. Les élèves qui obtiendront une moyenne égale ou supérieure à 10/20 à cet examen seront automatiquement admis en première année secondaire, ainsi que  ceux dont l’addition de la moyenne obtenue au BEM et de la moyenne annuelle de l’évaluation continue est égale à 10/20. Le coup d’envoi officiel des épreuves du BEM a été donné par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, depuis le collège d’enseignement  moyen Mohamed Khabab à Constantine. Au niveau de cet établissement scolaire, le ministre a procédé à l’ouverture des plis contenant les copies des questions de la première épreuve, avant d’animer une point de presse au cours duquel il s’est félicité du déroulement dans la sérénité de l’année scolaire 2018-2019,relevant un recul des mouvements des grève dans le secteur ayant permis de  terminer les programmes scolaires à travers les différents établissements éducatifs du pays. M. Belabed, qui s’est rendu aussi à Batna pour suivre le déroulement des épreuves, a souligné le « grand l’intérêt » accordé par les pouvoirs publics aux handicapés candidats aux épreuves de fin de cycles pendant la période d’étude et lors du passage des examens. Présidant au lycée Abderrahmane Ibn Khaldoun d’Ain Djasser le début de  l’épreuve de sciences physiques et technologie, il a indiqué qu’une commission interministérielle (éducation, santé, solidarité nationale et formation professionnelle) a été installée en vue d’assurer une bonne prise en charge de cette catégorie « sensible ». « Toutes les mesures ont été prises afin de permettre aux élèves de cette catégorie de passer les épreuves dans des conditions convenables et adaptées à leur handicap, qu’ils soient visuel ou moteur ». Le ministre a salué les conditions « excellentes » dans lesquelles se sont  déroulées les épreuves de fin de cycle primaire ainsi que celles du BEM jusqu’à présent, assurant que les efforts seront poursuivis pour garantir des conditions identiques pour les épreuves du baccalauréat, programmées le 16 juin courant. A la veille de l’examen du BEM, le ministre de l’Education nationale avait assuré que « toutes les mesures » avaient été prises pour assurer le bon déroulement des épreuves, notamment celles visant à empêcher les tentatives de fraude par le biais d’appareils électroniques et la publication des  sujets sur les réseaux sociaux, ainsi que la mise à disposition de moyens de transport pour les candidats résidant dans des zones enclavées. Sur le plan de l’organisation, et afin d’éviter les retards le jour J, les parents des candidats ont été priés de repérer, à l’avance, les centres d’examen et à sensibiliser leurs enfants candidats quant aux sanctions encourues en cas de fraude. La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a mobilisé 62.714 agents à travers le territoire national, qui se sont déployés en particulier au niveau des périmètres extérieurs des centres d’examen.  De son côté, le Commandement de la Gendarmerie nationale a mis en place un dispositif sécuritaire spécial encadrant le déroulement de l’examen. Le taux de réussite à l’examen du BEM avait atteint 56,88% en 2018.

Plus de 500 policiers mobilisés pour la sécurisation des épreuves  à Alger

Plus de 500 policiers ont été mobilisés par les  services de sûreté de la wilaya d’Alger, afin d’assurer la couverture  sécuritaire des centres d’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM),  session 2019, a indiqué, hier un communiqué de ces services. Outre la mobilisation des moyens matériels nécessaires au bon déroulement  des épreuves du BEM, un effectif de 510 policiers a été déployé au niveau d’Alger pour veiller à la sécurisation des 158 centres d’examen et 6  centres de correction et de compostage, a noté le communiqué. Les mesures prises visent à sécuriser les centres d’examen et les périmètres avoisinants, avec l’intensification des patrouilles pédestres et  mobiles pour garantir la sécurité des élèves et assurer la fluidité du trafic routier à proximité de ces centres. Il s’agit, également, d’assurer la sécurité au niveau des centres d’impression, de collecte et de correction ainsi que l’escorte des sujets  et des feuilles d’examens, en coordination avec les parties concernées. Selon la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), un total de 12954 policiers a été mobilisé à travers tout le territoire national pour garantir le bon déroulement des épreuves du BEM, outre des patrouilles  mobiles et pédestres mobilisées aux heures d’examens où une grande affluence des candidats accompagnés de leurs parents est enregistrée, et ce pour garantir la fluidité du trafic routier au niveau des principaux axes menant aux centres d’examen et interdire le stationnement anarchique des  véhicules près de ces centres.

Synthèse Houda H et M.A