L’activité commerciale a connu une baisse au deuxième trimestre 2017. La baisse est plus prononcée, selon les détaillants, notamment ceux des combustibles et lubrifiants et des machines et matériaux d’équipement.
Le constat a été fait suite à une enquête menée par l’Office national des statistiques (ONS), auprès de commerçants grossistes et détaillants. Ainsi, selon 44% des grossistes l’éloignement, de la dispersion des centres d’approvisionnements et de la lenteur des formalités d’acquisition de marchandises, sont des causes ayant amené la baisse de l’activité. Par ailleurs, près de 28% des détaillants se sont plaint de l’indisponibilité des produits. Près de 63% des grossistes et plus de 22% des détaillants enquêtés déclarent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, les plus touchés sont ceux de la matière première et demi produits et ceux des machines et du matériel d’équipement. Plus de 61% des grossistes et près de 15% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur privé uniquement, essentiellement ceux textiles, de la droguerie, quincaillerie, appareil électroménager et parfumerie (D.Q.A.E.M.P) et des machines et du matériel d’équipement.
La même enquête de l’ONS, relève que près de 38% des grossistes et plus de 63% des détaillants se sont approvisionnés auprès du secteur public et privé à la fois, particulièrement ceux de l’agro-alimentaire et de la matière première et demi produits. Les prix d’acquisition des produits sont jugés plus élevés, selon près de 55% des grossistes et plus de 18% des détaillants, les plus touchés sont ceux de l’agro-alimentaire, des combustibles et lubrifiants et ceux des machines et du matériel d’équipement, alors que d’autres commerçants les ont jugé plutôt stables. Près de 72% des grossistes et près de 80% des détaillants enquêtés ont déclaré avoir acheté peurs marchandises en première main, tandis que ceux des textiles et du commerce multiples, ont annoncé s’approvisionner en produits de 2e ou en 3e main. S’agissant du taux de satisfaction des commandes en produits, ce dernier est qualifié de supérieur à 50% par rapport aux besoins exprimés, selon l’opinion de plus 68% des grossistes et de plus de 71% des détaillants, notamment ceux des combustibles et lubrifiants, des textiles et de la droguerie, quincaillerie, appareil électroménager et parfumerie (D.Q.A.E.M.P). La plupart des commerçants grossistes et détaillants enquêtés est satisfaite de la qualité et du conditionnement du produit.
