Le wali d’Alger a indiqué, hier, que quelque 92 000 familles ont été relogées depuis le début des opérations, en juin 2014, soit l’équivalent de 460 000 personnes.
Abdelkader Zoukh qui s’exprimait lors d’une conférence de presse qu’il a animée à l’occasion du lancement de la 2e phase de la 24e opération du relogement a précisé que plus de la moitié des bénéficiaires concerne le logement social (47 000 unités si on compte cette dernière opération) et affirmé que d’ici décembre 2018, le chiffre sera porté à plus de 100 000 familles, toutes formules confondues.
«C’est un exploit colossal que peu de pays peuvent réaliser. Des efforts extraordinaires sont consentis chaque jour pour atteindre les objectifs», s’est-il félicité avant d’affirmer que cette seconde phase de la 24e opération concerne 2000 familles et sera scindée en deux tranches dont la 1e est programmée le 17 octobre. «Elle ciblera plus particulièrement les zones inondables se trouvant, notamment à proximité des oueds, des autoroutes et les sites vulnérables aux intempéries tels les caves, les terrasses ou encore les bâtiments», a détaillé Zoukh qui a révélé à cette occasion que, depuis le début du relogement dans la capitale, en juin 2014, plus de 20 000 familles habitant les zones inondables et vulnérables ont été relogées, soit l’équivalent de 100 000 personnes qui ont été protégées des risques liées aux intempéries. Les familles qui seront relogées lors de cette opération sont issues de 17 sites de bidonvilles répartis sur 20 communes.
Elles seront casées dans des cités situées à Baraki, les Eucalyptus, Ouled Fayet, Birkhadem et Douéra. Pour la 1e tranche qui se déroule ce mercredi, elle porte sur 1300 familles qui habitaient des habitations précaires (bidonvilles, immeubles menaçant ruine, caves, terrasses,…) de Réghaïa, La Casbah, Alger-centre, El Mouradia, Bab El Oued, El Hammamet, Birkhadem, Bologhine, Sidi M’hamed Bouzaréah, Bouzaréah et Baraki. Quant à la suite, elle est prévue la semaine prochaine au profit de 600 familles des bidonvilles de Staoueli, Oued Smar, El Harrach et les Eucalyptus. D’autres familles seront relogées du fait qu’elles résidaient dans des endroits qui entravaient les travaux de réalisations de plusieurs projets d’utilité publique à Zéralda, La Casbah, les Eucalyptus et El Magharia.
