1ère Conférence internationale sur l’industrie du ciment : Elle se tiendra le 22 décembre à Alger  

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     La 1ère Conférence internationale sur l’industrie du ciment en Algérie (SEICA 2019) se tiendra le 22 décembre prochain au Palais des expositions (Pin Maritime-Alger), a-t-on appris  hier, mercredi auprès des organisateurs.

    Placée sous le thème: « Cap sur l’export, la logistique et le transport »,  cette conférence-expo internationale sera organisée et animée par la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), le groupe public des services portuaires (SERPORT), la Société nationale d’assurance (SAA), ainsi que le Groupe cimentier Lafarge-Holcim Algérie. Organisée à l’occasion de la foire de la production algérienne (FPA), cette conférence sera l’occasion d’aborder les différents aspects liés au développement de la filière ciment en Algérie, ses opportunités et  perspectives d’exportation. Lors d’un point de presse autour de cet évènement, le président de la  CIPA, Abdelwahab Ziani, a expliqué que la conférence sera également l’occasion d’évoquer les préoccupations des acteurs de cette filière, à leur tête les voies et moyens pour dynamiser les exportations algériennes du ciment. Il a, dans ce sens, appelé les autorités à instaurer « un couloir vert » pour faciliter l’acheminement des excédents de la production algérienne  vers les marchés étrangers. Estimant que la filière ciment recèle un « énorme potentiel d’exportation »,  donc des ressources supplémentaires en devise pour l’économie nationale, M.  Ziani a ajouté que plusieurs mesures d’accompagnement, en matière de procédures administratives facilitatrices de transport et de logistique, sont nécessaires pour encourager les producteurs locaux à trouver des débouchées à leur production à l’international. Pour sa part, le directeur de la communication de Lafarge-Holcim Algérie,  Serge Dubois, a indiqué que les capacités de production du ciment installée  en Algérie avoisinent les 40 millions de tonnes, alors que la demande est  autour de 22 millions de tonnes annuellement, précisant que « la production  a baissé de 10 à 15% en raison de la conjoncture économique actuelle ». A cet effet, le responsable a précisé que l’objectif des producteurs du  ciment en Algérie est de mettre l’excédent des capacités de production algériennes sur les marchés internationaux, notamment ceux de l’Afrique de l’Ouest où le déficit avoisine 17 millions de tonnes par an, mais également sur le marché national avec de nouvelles méthodes de construction des  routes avec du béton. Présent à la conférence, le P-dg du Groupe SERPORT, Djelloul Achour, a  réaffirmé le potentiel « majeur » de l’industrie cimentière nationale et ses  opportunités à l’export, précisant que quatre (04) ports sont déjà  identifiés pour être aménagés et dotés de moyens nécessaires à ce genre d’exportation, notamment les espaces de stockage et les équipements de  chargement et de transport à savoir le port de Djendjen, Skikda, Annaba et  Oran. Soulignant que « les capacités de chargement et de transport doivent être  adaptées aux capacités de production », M. Achour à affirmé que son entreprise est « déterminée à accompagner les producteurs à travers ses  infrastructures portuaires », précisant que les industriels du ciment  bénéficient déjà de 50% de réduction des frais des prestations portuaires pour permettre à leurs produits d’être plus compétitifs sur le marché international. Le P-dg de la SAA, Sais Nacer, a également montré la disponibilité de sa  compagnie à « jouer pleinement son rôle » dans l’accompagnement des  producteurs du ciment en Algérie dans leurs opérations d’exportation de leur production à l’international, notamment à travers ses prestations de services de paiement et d’assurance crédits y afférentes. Citant l’exemple de l’exportation à crédit, il a évoqué la compagnie algérienne d’assurance et de garantie des exportations (CAGEX), un organisme étatique qui permet d’accompagner les exportateurs en matière  d’information, mais également de solvabilité, de garantie et de réassurance de leurs crédits lors de leurs opérations avec des acteurs étrangers.

    Abdallah M.