L’Algérie et les États-Unis ont conclu un accord permettant l’exportation de vaches laitières américaines vers le marché algérien. D’un montant de 150 millions de dollars, cet accord a été annoncé vendredi 14 mars par l’International Visitor Leadership Program (IVLP) ou Programme de leadership des visiteurs internationaux.
« Excellente nouvelle pour les producteurs laitiers américains ! » a écris l’IVLP, un organisme américain qui favorise les échanges économiques entre professionnels sur la plateforme « X ». Il a précisé que « les vaches laitières américaines peuvent désormais être exportées vers l’Algérie ». Selon l’organisme : « Cet accord d’exportation de 150 millions de dollars démontre le pouvoir des échanges IVLP pour soutenir la prospérité économique. » En novembre 2024, un accord a été signé entre le ministère algérien de l’Agriculture et du Développement rural et le département américain de l’Agriculture (USDA). L’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, avait alors annoncé cette coopération sur le réseau social « X », en écrivant : « Plus de vaches produisent plus de lait, de yaourt et de fromage. » Elle avait également souligné l’importance du partenariat agricole entre les deux pays : « Nous sommes fiers d’être un partenaire fiable et un fournisseur clé d’intrants agricoles de qualité pour l’Algérie. Nous avons hâte de goûter aux produits laitiers savoureux et nutritifs issus de ce partenariat agricole bilatéral. » Le partenariat algéro-américain en matière de génétique animale a débuté en avril 2024 avec l’introduction de semences de taureaux américains destinées aux éleveurs algériens. Ce projet a été mis en avant par Elizabeth Moore Aubin lors d’une visite au complexe agricole du groupe Boussouf à Mila. À cette occasion, elle a déclaré : « La décision a été prise de vendre les premiers produits génétiques. Je suis très impressionnée de ce partenariat algéro-américain en matière de production de lait. » La coopération entre spécialistes des deux pays a été initiée dès septembre 2023, avec une première rencontre organisée par l’ambassade des États-Unis en Algérie. Celle-ci avait réuni des experts de l’élevage, des vétérinaires, des généticiens et des spécialistes en insémination artificielle et transfert d’embryons. En Algérie, le Centre national d’insémination artificielle et d’amélioration génétique (Cniaag) joue un rôle clé dans ce domaine. Elizabeth Moore Aubin a également mis en avant l’expertise américaine en déclarant que « l’industrie génétique américaine est pionnière dans le partage de son savoir-faire dans le monde entier ». Elle a rappelé que « la génétique bovine a été exportée pour la première fois des États-Unis dans les années 1960. Aujourd’hui, la génétique bovine américaine est exportée vers plus de 116 pays, contribuant de manière significative à nourrir notre population mondiale croissante ».Lors de cette rencontre bilatérale, Catherine Bowers, responsable des services vétérinaires à l’USDA, avait affirmé que cette initiative « constitue une première étape d’un programme d’échange et de coopération bilatérale ».
International Visitor Leadership Program (IVLP)