L’Algérie a condamné « avec fermeté » l’attaque aérienne ayant ciblé les locaux du consulat iranien à Damas (Syrie), indique mercredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.
L’Algérie « dénonce vigoureusement cet acte criminel qui constitue une violation flagrante des lois et des us internationaux relatifs à l’inviolabilité des missions diplomatiques et consulaires, en plus d’être une grave atteinte à la souveraineté de la République arabe syrienne, pays frère », lit-on dans le communiqué.
Dans ce contexte, l’Algérie « présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, les assurant de sa compassion, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés », selon la même source. Elle réaffirme également « sa solidarité totale avec la République islamique d’Iran ainsi qu’avec la République arabe syrienne face à cette ignoble agression, qui risque d’entraîner une escalade de la situation et d’exacerber l’insécurité et l’instabilité dans la région tout entière », conclut le communiqué.
L’Algérie a décidé le rappel de son ambassadeur à Madrid pour consultations, avec effet immédiat, suite aux déclarations des plus hautes autorités espagnoles constituant un « brusque revirement » de position concernant le dossier du Sahara occidental, indique un communiqué du Ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger. « Très étonnées par les déclarations des plus hautes autorités espagnoles relatives au dossier du Sahara occidental, les autorités algériennes, surprises par ce brusque revirement de position de l’ex-puissance administrante du Sahara occidental, ont décidé le rappel de leur ambassadeur à Madrid pour consultations avec effet immédiat »
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif, a, dans une déclaration à l’APS, regretté les propos qui ont été tenus par l’ambassadeur de France à l’occasion de l’inauguration du nouveau centre de réception des demandes de visas.
Dans ces déclarations, reprises par la presse, au sujet de l’attribution des visas, l’ambassadeur a, de nouveau, montré une propension à étaler publiquement devant les médias des appréciations inopportunes, peu amènes et donc inacceptables.
Les relations algéro-françaises imposent à tous, surtout à ceux qui en ont la charge dans la quotidienneté, un devoir de responsabilité et une obligation d’objectivité qui n’autorisent ni des commentaires déplacés ni des déclarations se situant en porte à faux avec la volonté clairement affirmée des plus hauts responsables des deux pays. Ces derniers, rappelle-t-on, soulignent avec constance la nécessité d’œuvrer à la promotion continue des liens d’amitié et de coopération entre les deux pays dans une atmosphère de sérénité et à l’abri de tout battage médiatique.
Les ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, de la Tunisie et de l’Egypte ont relevé à l’issue de leur réunion à Alger l’impératif de s’abstenir de prendre toute mesure de nature à entraver le processus de règlement politique en Libye, réitérant leur soutien à une solution politique à travers le dialogue inclusif, le rejet de l’ingérence et de l’option militaire.
Dans une déclaration ayant sanctionné les travaux de leur réunion, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel et ses deux homologues égyptien et tunisien , Samah Chokri et Khemaies Jhinaoui ont relevé l’impératif de rejeter le recours à la violence ou de prendre toute mesure de nature à entraver le processus du règlement politique en Libye qui prolongera la souffrance du peuple libyen, particulièrement au niveau économique et humanitaire.
Ils ont également souligné l’importance de s’attacher aux positions constantes de leurs pays relatives à la résolution de la crise libyenne, axées essentiellement sur la préservation de l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’unité de la Libye et sur la solution politique comme seul moyen pour résoudre la crise à travers le dialogue inclusif, le rejet de l’ingérence et de l’option militaire.
Ils ont, en outre, a mis en garde contre les retombées de la dégradation de la situation sur la sécurité et la stabilité de la Libye et de toute la région, une situation qui sert les intérêts des groupes terroristes et leur ouvre la voie d’élargir leur activités criminelles, relevant l’importance de renforcer la coordination et l’échange d’informations entre les services de sécurité des trois pays.
Après avoir salué les efforts déployés par l’Algérie, l’Egypte et la Tunisie visant à rapprocher les points de vues entre les parties libyennes, à œuvrer à associer tous les acteurs et élargir le terrain d’entente, les ministres des trois pays ont réitéré leur total engagement à soutenir la Libye et à l’accompagner dans le processus du règlement politique conformément aux dispositions de l’Accord politique libyen.
A ce titre, il y a lieu de rappeler que M. Messahel ne cesse de déployer les efforts en se rendant par deux fois en Libye où il a rencontré les différentes parties en conflit pour tenter de rapprocher leurs points de vue.
M. Messahel avait affirmé que l’Algérie saluait toute démarche en faveur du dialogue et de la réconciliation nationale entre les Libyens, soulignant la nécessité d’édifier des instituions libyennes fortes à travers le dialogue inclusif et la réconciliation nationale globale.
Le ministre avait estimé que la solution de la crise devait émaner des Libyens eux-mêmes dans le cadre du dialogue inclusif et la réconciliation nationale globale, soulignant la nécessité d’impliquer toutes les forces actives en Libye dans tout accord politique à l’effet de sa concrétisation effective sur le terrain, en vue d’édifier des institutions libyennes fortes à commencer par l’Armée.
L’Algérie est pour une armée libyenne unifiée et un gouvernement fort capable de satisfaire les revendications des citoyens et un parlement qui représente tout le peuple libyen, a soutenu M. Messahel, précisa,t que les frontières entre l’Algérie et la Libye sont fermées pour des raisons sécuritaires.
Tout en affirmant que la priorité pour l’Algérie consiste à sécuriser ses frontières, notamment dans la conjoncture actuelle que connait la région, le chef de la diplomatie algérienne avait estimé que cela « ne nous empêche de réserver un traitement digne aux cas humanitaires », ajoutant dans ce sillage qu’il y avait une coordination entre les autorités algériennes et leurs homologues libyennes pour faciliter le transport des malades et permettre l’accès à certains cas humanitaires.
Qualifiant la crise libyenne d’extrêmement importante, M. Messahel avait considéré qu’il était « impératif de se retrouver tous ensemble entre voisins de la Libye et discuter de la sécurisation de la région qui sera l’objectif de la réunion d’Alger ».
La sécurité, dira-t-il, « est un problème commun et si on veut trouver une solution politique à la Libye, il faut parler de la sécurisation de la région », a-t-il déclaré, mettant l’accent sur une solution politique consensuelle et la mise en place d’institutions fortes, d’une armée unie, des services de sécurité et d’un Etat stable.
M. Messahel a cité, en outre, les nombreuses menaces qui pèsent sur la région notamment l’instabilité dans le voisinage immédiat, les groupes terroristes, les organisations criminelles, la migration clandestine et le crime organisé, appelant à cet effet tous les pays de la région à des concertations et à travailler ensemble.
Le ministre a rappelé à l’occasion que l’Algérie est porteuse de trois messages importants, à savoir que la solution ne doit pas être militaire mais politique, le deuxième est un soutien au peuple libyen dans sa lutte antiterroriste et le dernier est un message pour la réconciliation nationale.
En mai 2014, l’Algérie avait accueilli la première réunion du mécanisme des pays voisins de la Libye en marge de la Conférence ministérielle des Non-alignés lors de laquelle elle avait souligné la nécessité d’opter pour la solution politique, seule garante de l’unité et de la souveraineté de la Libye ainsi que de la cohésion de son peuple.
Les pays voisins de la Libye avaient réaffirmé, à l’issue de leur 11ème réunion ministérielle à Alger, leur engagement en faveur d’une solution durable à la crise libyenne, laquelle ne peut se réaliser sans la voie politique et le dialogue.
Ils ont considéré qu’une issue salutaire et durable à la crise qui secoue ce pays frère et voisin, ne peut être trouvée qu’à travers la solution politique que les libyens ont souverainement choisie en signant l’accord du 17 décembre 2015, qui a reçu le soutien de la communauté internationale à travers les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Ils ont réaffirmé, à cet effet, leur ferme engagement et leur soutien constant à la Libye pour l’accompagner dans le cadre d’une transition politique apaisée, fondée sur une application consensuelle des termes de l’accord politique dont la finalité est de parvenir à une réconciliation nationale et la mise en place d’institutions fortes, crédibles, stables au service de tous les Libyens.
Ils ont renouvelé, par la même occasion, leur soutien au Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale, issu de l’accord politique libyen, et réitéré leur appel pour la mise en place d‘un gouvernement représentatif de toutes les forces politiques libyennes, réitérant aussi leur ferme rejet à la solution militaire ainsi que toute intervention militaire étrangère, en raison de leurs répercussions négatives sur la Libye, les pays voisins et la région.
Les Britanniques ont vécu, avant-hier soir, leur troisième attaque terroriste en quatre mois. Moins de deux semaines après l’attentat de Manchester, c’est une camionnette qui a renversé des piétons sur le pont de London Bridge avant que trois assaillants n’attaquent à l’aide de couteaux des Londoniens et des touristes à Borough Market, un quartier touristique plein de restaurants et de pubs. Huit minutes après avoir reçu un premier signalement, la police londonienne abattait les trois assaillants de l’attaque du London Bridge.
Le tragique déroulé des événements de cette nuit
Peu après 21h 00 (heure locale), 21h00 TU à Londres, les téléphones sonnent dans les bureaux des services de secours. Des témoins font état d’une camionnette folle qui écrase des passants sur le London Bridge. Vers 22h07 le service d’ambulance de Londres reçoit un appel pour une urgence sur le London Bridge, un vaste pont du centre de la ville, qui lie le cœur financier de la ville, au nord de la Tamise, au quartier animé du Borough Market. Une voiture a renversé des piétons sur le London Bridge et poursuivi sa route vers le sud de la Tamise. La panique saisit les piétons alentours, nombreux en ce samedi soir de finale de la Ligue des Champions. La camionnette folle finit par s’encastrer dans la clôture entourant la cathédrale de Southwark sur la rive sud de la Tamise, non loin du pub The Barrowboy & Banker. Les trois passagers de la camionnette, armés de couteaux, se précipitent dans les bars des alentours et poignardent au hasard les clients, les passants et les commerçants. Ils portent des vestes avec ce qui ressemble à une ceinture explosive, qui s’avèreront fausses, afin d’effrayer davantage la foule. Il est 22h08 heure locale, samedi soir, lorsque la police de Londres est appelée une première fois, et qu’une camionnette blanche fonçant sur la foule du London Bridge lui est signalée. A 22h16, soit huit minutes plus tard, la police abattait les trois assaillants, qui avaient quitté leur véhicule et poignardé plusieurs personnes dans le quartier de Borough Market. Dimanche matin, la cheffe de la police métropolitaine de Londres, Cressida Dick, a souligné la rapidité d’intervention des forces de l’ordre : «Vous avez remarqué que nous avons répondu à cet incident très rapidement, littéralement huit minutes. Nous sommes déjà à un niveau d’alerte élevé, le niveau grave», a-t-elle déclaré. Ce niveau d’alerte est une des raisons qui a permis à la police d’être aussi rapidement sur les rangs. Depuis l’attentat de Manchester il y a deux semaines, il est en effet resté élevé en Grande-Bretagne. Conséquence: le risque d’une nouvelle attaque a été pris très au sérieux et les moyens policiers ont été organisés en fonction. La police armée tue par balles les trois assaillants à l’extérieur du Wheatsheaf, un pub datant du XIXe siècle au coin du marché de Borough à 22h16. La situation était tellement dangereuse que la police avait diffusé vers 23h46 un message d’urgence pour demander aux Londoniens de se mettre à l’abri, de mettre leur téléphone portable en mode silencieux et d’appeler la police en cas de besoin – mais seulement si l’appelant ne se met pas en danger. C’est la première fois que les autorités diffusent ce type de message, dont la mise en place a été prévue après les attentats de Paris de novembre 2015.
Le bilan de l’attaque est lourd
Le chef de la police antiterroriste Mark Rowley annonce que sept personnes ont été tuées dans l’attaque, en plus des trois assaillants abattus. Il précise qu’un membre de la police britannique des Transports a été poignardé au visage et figure parmi les blessés, soit près d’une cinquantaine de personnes d’après le dernier bilan des services ambulanciers.
Aucun ressortissant algérien parmi les victimes (MAE)
Selon le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif, aucun ressortissant algérien ne figure parmi les victimes de l’attentat terroriste. «Selon les informations préliminaires recueillies par nos services diplomatiques et consulaires à Londres, aucune victime algérienne n’est à déplorer pour le moment dans l’attaque terroriste perpétrée hier soir à Londres», a précisé Benali Cherif. L’ambassade et le consulat d’Algérie à Londres «sont en contact permanent avec les autorités britanniques pour suivre l’évolution de la situation «, a-t-il assuré.
L’Algérie condamne avec «la plus grande force» ces attentats, indignation mondiale
L’Algérie a condamné avec «la plus grande force» ces attentats et exprimé sa «solidarité» avec le peuple, le gouvernement et les familles des victimes britanniques et d’autres nationalités». «La GrandeBretagne vient d’être encore une fois brutalement frappée par une terrible attaque terroriste que nous condamnons avec la plus grande force», a souligné le porte-parole du ministère des Affaires étrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif. «Nous demeurons convaincus que les auteurs de ces crimes, qui franchissent par leurs actes abominables chaque jour davantage un nouveau cap dans la terreur et la violence, ne réussiront point à ébranler la détermination des peuples et des sociétés à poursuivre leur combat pour venir à bout du terrorisme et pour annihiler l’idéologie qui le soustend», a-t-il ajouté. «En ces moments difficiles, nous exprimons notre solidarité avec la GrandeBretagne, son peuple et son gouvernement, ainsi qu’avec les familles et les gouvernements des victimes de cette hideuse attaque», poursuit la même source. «Nous réitérons notre disponibilité à poursuivre avec les membres de la communauté internationale l’œuvre commune qui consiste à combattre le terrorisme sur tous les fronts, ensemble et d’une manière coordonnée», a conclu le porte-parole du MAE.
Les services de Scotland Yard ont arrêté 12 personnes
12 personnes ont été arrêtées par les services de sécurité britanniques au lendemain de l’attentat de London bridge faisant sept morts, outre les trois agresseurs, et une cinquantaine de blessés, a indiqué, ce dimanche, Scotland Yard. Les arrestations, en relation avec l’attentat, ont eu lieu à l’est de la capitale, à Barking, précise un communiqué de la police. «Des perquisitions ont été effectuées, notamment dans l’appartement de l’un des auteurs de l’attentat», ajoute la même source. La responsable de la police métropolitaine de Londres, Cressida Dick, a indiqué que la menace représentée par les auteurs de l’attentat de la veille avait été «neutralisée». «Des perquisitions sont encore en cours», a-t-elle dit. L’attaque survenue dans le quartier de London bridge est la troisième attaque à caractère terroriste au Royaume-Uni en moins de trois mois, après celle commise par un homme seul à Westminster le 22 mars (5 morts) et l’attentat-suicide à Manchester le 22 mai, à la fin d’un concert de la chanteuse américaine Ariana Grande (22 morts, 116 blessés).
Une réunion regroupant les ministres des Affaires étrangères de l’Algérie, de l’Egypte et de la Tunisie est prévue demain et pendant deux jours à Alger pour procéder à une évaluation de la situation en Libye à la lumière des récents développements sur le double plan politique et sécuritaire.
Lors de cette rencontre, les trois ministres feront le point sur les efforts entrepris par les Libyens eux-mêmes, par les pays voisins de la Libye, les autres membres de la communauté internationale ainsi que ceux déployés dans le cadre de cette concertation tripartite visant à accompagner les parties libyennes sur la voie du règlement définitif de la crise qui affecte ce pays voisin.
Cette nouvelle rencontre intervient au moment où l’Algérie est résolument engagée dans la recherche d’une solution politique à la crise qui secoue la Libye depuis plusieurs années et qui a fait des centaines de morts et des dégâts matériels importants.
A ce titre, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, ne cesse de déployer les efforts en se rendant par deux fois en Libye où il a rencontré les différentes parties en conflit pour tenter de rapprocher leurs points de vue.
M. Messahel avait affirmé que l’Algérie saluait toute démarche en faveur du dialogue et de la réconciliation nationale entre les Libyens, soulignant la nécessité d’édifier des instituions libyennes fortes à travers le dialogue inclusif et la réconciliation nationale globale.
Le ministre a estimé que la solution de la crise « doit émaner des Libyens eux-mêmes dans le cadre du dialogue inclusif et la réconciliation nationale globale », soulignant la nécessité d’impliquer toutes les forces actives en Libye dans tout accord politique à l’effet de sa concrétisation effective sur le terrain, en vue d’édifier des institutions libyennes fortes à commencer par l’Armée.
L’Algérie est pour une armée libyenne unifiée et un gouvernement fort capable de satisfaire les revendications des citoyens et un parlement qui représente tout le peuple libyen, a soutenu M. Messahel.
Il a précisé que les frontières entre l’Algérie et la Libye sont fermées pour des raisons sécuritaires, tout en affirmant que la priorité pour l’Algérie consiste à sécuriser ses frontières, notamment dans la conjoncture actuelle que connait la région, mais cela « ne nous empêche de réserver un traitement digne aux cas humanitaires », ajoutant dans ce sillage qu’il y avait une coordination entre les autorités algériennes et leurs homologues libyennes pour faciliter le transport des malades et permettre l’accès à certains cas humanitaires.
Qualifiant la crise libyenne d’extrêmement importante, M. Messahel a estimé « impératif de se retrouver tous ensemble entre voisins de la Libye et discuter de la sécurisation de la région qui sera l’objectif de la réunion d’Alger ».
La sécurité, dira-t-il, « est un problème commun et si on veut trouver une solution politique à la Libye, il faut parler de la sécurisation de la région », a-t-il déclaré, mettant l’accent sur une solution politique consensuelle et la mise en place d’institutions fortes, d’une armée unie, des services de sécurité et d’un Etat stable.
M. Messahel a cité, en outre, les nombreuses menaces qui pèsent sur la région notamment l’instabilité dans le voisinage immédiat, les groupes terroristes, les organisations criminelles, la migration clandestine et le crime organisé, appelant à cet effet tous les pays de la région à des concertations et à travailler ensemble.
Le ministre a rappelé à l’occasion que l’Algérie est porteuse de trois messages importants, à savoir que la solution ne doit pas être militaire mais politique, le deuxième est un soutien au peuple libyen dans sa lutte antiterroriste et le dernier est un message pour la réconciliation nationale.
En mai 2014, l’Algérie avait accueilli la première réunion du mécanisme des pays voisins de la Libye en marge de la Conférence ministérielle des Non-alignés lors de laquelle elle avait souligné la nécessité d’opter pour la solution politique, seule garante de l’unité et de la souveraineté de la Libye ainsi que de la cohésion de son peuple.
Les pays voisins de la Libye avaient réaffirmé, à l’issue de leur 11eme réunion ministérielle à Alger, leur engagement en faveur d’une solution durable à la crise libyenne, laquelle ne peut se réaliser sans la voie politique et le dialogue.
Ils ont considéré qu’une issue salutaire et durable à la crise qui secoue ce pays frère et voisin, ne peut être trouvée qu’à travers la solution politique que les libyens ont souverainement choisie en signant l’accord du 17 décembre 2015, qui a reçu le soutien de la communauté internationale à travers les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.
Ils ont réaffirmé, à cet effet, leur ferme engagement et leur soutien constant à la Libye pour l’accompagner dans le cadre d’une transition politique apaisée, fondée sur une application consensuelle des termes de l’accord politique dont la finalité est de parvenir à une réconciliation nationale et la mise en place d’institutions fortes, crédibles, stables au service de tous les Libyens.
Ils ont renouvelé, par la même occasion, leur soutien au Conseil présidentiel du gouvernement d’entente nationale, issu de l’accord politique libyen, et réitéré leur appel pour la mise en place d‘un gouvernement représentatif de toutes les forces politiques libyennes, réitérant aussi leur ferme rejet à la solution militaire ainsi que toute intervention militaire étrangère, en raison de leurs répercussions négatives sur la Libye, les pays voisins et la région.